Depuis la route départementale, un chemin privé s’enfonce doucement dans la forêt. Sur 350 m, il serpente à travers les bois avant de bifurquer, 100 m plus bas, en direction de la propriété. Un portail marque l’entrée des lieux et interrompt une clôture dont la fonction première est de dissuader les visiteurs à quatre pattes des forêts environnantes. Une aire aménagée invite à y stationner les véhicules, avant de pénétrer dans la propriété seulement perturbée par le chant des oiseaux et le frémissement des feuillages.
À l’ouest, un premier édifice se dévoile : une maison d’amis flanquée d’un double garage fermé, dont les portes font face au chemin d’accès. L’ensemble, construit en pierre sèche de teinte ocre, porte les marques de l’architecture traditionnelle locale. Les toitures sont en tuiles canal de terre cuite, les ouvertures bordées de pierres taillées dont les lignes sobres et contrastées soulignent l’élégance des façades. Une grande verrière habille le pignon sud et laisse entrevoir la nature alentour. De là, le regard plonge dans le vallon, dont les versants boisés, peuplés d’essences variées, composent un tableau changeant au fil des saisons.
Plus bas, légèrement en retrait, la maison principale s’impose. Demeure périgourdine par excellence, elle affiche ses murs en pierre ocre et sa toiture complexe à multiples pans, couverte de tuiles plates où plusieurs lucarnes animent le faîtage. Une tourelle carrée, coiffée d’un toit pointu, rappelle les maisons de maître d’autrefois — sans doute un ancien pigeonnier, greffé là pour rehausser le statut de ses premiers occupants. Elle participe aujourd’hui encore au pittoresque de l’ensemble.
En contrebas, une piscine prend place sur une terrasse avec une vue plongeante sur le vallon. Plus loin, deux autres bâtiments en pierre sèche sont implantés : une vaste grange, ouverte sur l’un de ses côtés et un abri de jardin, pratique pour le rangement des outils. En retrait, une borie (ou cayrou) témoigne de l’âme paysanne du lieu : une cabane en pierre sèche typique du Périgord.

La maison de maître

Édifiée sur trois niveaux, elle affirme une silhouette noble et équilibrée. Sa façade principale, rigoureusement symétrique, est percée en son centre par une porte d’entrée surélevée de quelques marches, encadrée de fenêtres hautes à petits carreaux, protégées de volets en bois. Les linteaux et jambages, taillés dans la pierre, rythment la façade et contribuent à l’harmonie de l’ensemble. À l’arrière, exposé sud-est, une succession de terrasses en paliers établit un dialogue fluide avec la nature environnante. Le pignon sud-ouest, plus insolite, révèle une terrasse ceinte d’un muret de pierre en rez-de-chaussée, surmontée au premier étage d’un balcon couvert.

Le rez-de-jardin
Le niveau abrite une vaste cuisine-salle à manger, véritable pièce centrale de la maison. Fonctionnelle et contemporaine, elle se distingue par sa luminosité via plusieurs baies, dont une porte-fenêtre qui ouvre sur deux terrasses : l’une au sud-ouest tournée vers la piscine, l’autre au sud-est ouverte sur les bois. Une cheminée monumentale, doublée d’un four ancien et d’un tournebroche, rappelle les gestes d’antan et confère à la pièce un caractère authentique. À ce même niveau, accessibles depuis l’extérieur, se trouvent la buanderie, la chaufferie et la cave.
Le rez-de-chaussée
L’entrée principale s’ouvre sur une vaste pièce, à la fois lieu d’accueil, salon avec cheminée et espace de transition. Elle distribue une ancienne chambre, des sanitaires, ainsi qu’un salon-bibliothèque, enrichi de meubles réalisés sur-mesure. Le niveau accède, lui aussi, directement aux terrasses situées au sud-est.
Le premier étage
Mansardé, il distribue deux grandes chambres, une salle de bains et des toilettes séparées. L’une des deux chambres s’ouvre sur un balcon couvert avec vue sur la piscine et la vallée.