À 2 h de Paris, dans l'Yonne, à l'orée des bois,
un château inscrit MH à restaurer entièrement, avec son orangerie et son colombier
un château inscrit MH à restaurer entièrement, avec son orangerie et son colombier
Chevannes,
YONNE
center-val-de-loire
89240
FR
The online English translation will soon be available.
Location
La propriété se trouve à 180 km de Paris par l'autoroute A6, dans le nord-ouest de la Bourgogne-Franche-Comté et le sud de l'Yonne. La ville la plus importante à proximité est la cité historique d'Auxerre, située à moins de 20 km au nord-est de la commune où est implanté le château. Le domaine est établi à côté d'un ancien village de vignerons fondé au 16e s., où les jardins en surplomb des habitations étaient autrefois plantés de vignes. De nombreuses maisons de pierre peuplent le petit bourg, centré sur son église du 19e s. en forme de croix latine. Ce dernier est desservi, comme d'autres proches villages aux logis en pierre blanche, par des routes de campagne sinueuses, bordées de champs et de bois. Enfin, à quelques minutes du domaine, une petite cité concentre les commerces nécessaires à la vie quotidienne.
Description
Depuis une route de campagne pittoresque, un chemin monte lentement vers la propriété et découvre en premier lieu une ancienne ferme avec sa cour intérieure, une mare et un vieux lavoir à l'orée du bois du domaine. Ce dernier est commandé par deux accès : une entrée principale, formée d'un double portail à hérisson qu'encadrent deux piliers en pierre, et une seconde, constituée d'une simple barrière, par laquelle passent les engins agricoles.
L'ancien château, édifié en 1792, détruit puis reconstruit en 1828, s'inscrit dans un ensemble architectural complet lié à un domaine agricole important. Les façades et toitures de la demeure, des bâtiments de la ferme, des communs, de l'orangerie, du colombier, les deux édicules en pierre, le jardin et ses terrasses avec leurs buis, enfin les grilles et leurs murs ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 12 septembre 1997. Presque toutes les façades sont en pierre de la carrière d'Aubigny, exploitée depuis une centaine d'années et utilisée notamment pour la construction du palais Garnier, de l'hôtel de ville de Paris et du Conservatoire national des arts et métiers. Les toitures, en majorité à deux ou quatre pans, sont en tuiles plates ou en ardoise.
Le lieu se compose de plusieurs espaces. La partie agricole est formée d'une vaste cour entourée de bâtiments où stocker les céréales, des anciennes écuries et d'un grand hangar où garer les voitures. Au-delà de cette zone, se trouvent une grange authentique en pierre puis la partie habitable, avec le château, sa cour d'honneur, une maison d'amis, enfin l'orangerie, le colombier et, dans son extension, un abri en pierre. L'arrière de la demeure est bordé par son jardin à la française et sa terrasse. En outre, des escaliers et un muret en pierre encerclent un parterre de pelouse couronné de buis. Enfin, deux édicules regardent le château, ceint d'une clôture en fer ouvragé. L'ensemble est entouré d'une forêt.
L'ancien château, édifié en 1792, détruit puis reconstruit en 1828, s'inscrit dans un ensemble architectural complet lié à un domaine agricole important. Les façades et toitures de la demeure, des bâtiments de la ferme, des communs, de l'orangerie, du colombier, les deux édicules en pierre, le jardin et ses terrasses avec leurs buis, enfin les grilles et leurs murs ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 12 septembre 1997. Presque toutes les façades sont en pierre de la carrière d'Aubigny, exploitée depuis une centaine d'années et utilisée notamment pour la construction du palais Garnier, de l'hôtel de ville de Paris et du Conservatoire national des arts et métiers. Les toitures, en majorité à deux ou quatre pans, sont en tuiles plates ou en ardoise.
Le lieu se compose de plusieurs espaces. La partie agricole est formée d'une vaste cour entourée de bâtiments où stocker les céréales, des anciennes écuries et d'un grand hangar où garer les voitures. Au-delà de cette zone, se trouvent une grange authentique en pierre puis la partie habitable, avec le château, sa cour d'honneur, une maison d'amis, enfin l'orangerie, le colombier et, dans son extension, un abri en pierre. L'arrière de la demeure est bordé par son jardin à la française et sa terrasse. En outre, des escaliers et un muret en pierre encerclent un parterre de pelouse couronné de buis. Enfin, deux édicules regardent le château, ceint d'une clôture en fer ouvragé. L'ensemble est entouré d'une forêt.
Le château
Il est élevé de trois niveaux sur cave, soulignés par des bandeaux d'étage et une corniche à denticules. Bâties en pierre de taille blanche, ses façades avant et arrière, respectivement orientées au sud-ouest et au nord-est, sont rythmées par de nombreuses baies, régulières, droites, pleines de fenêtres ou de portes-fenêtres et encadrées de persiennes en bois. Chacune est dominée en son centre par un fronton triangulaire, ajouré d'un oculus, qui marque sa symétrie, et prolongée au premier étage d'un balcon en pierre à garde-corps en fer forgé, avec vue sur le jardin. De nombreux soupiraux équipés de caches en bois blanc éclairent le sous-sol. Enfin, la toiture, à quatre pans d'ardoise, est ponctuée de plusieurs souches de cheminée mêlant la pierre et la brique.
Le rez-de-chaussée
Une porte d'entrée double, vitrée et ouvragée, ouvre sur un sas en verre par où pénètre la lumière naturelle. Il conduit à une grande salle au dallage en pierre, avec cheminée à insert. À sa suite, un premier dégagement spacieux accède directement au jardin et mène vers une cuisine aménagée de placards en bois. Puis un corridor commande un bureau avec parquet à points de Hongrie et cheminée en marbre, dans le prolongement duquel se trouvent deux chambres aux murs tapissés d'un papier peint ancien. Toutes les baies sont garnies de hautes menuiseries à simple vitrage, garantes d'une forte luminosité.
Le même couloir dessert également des toilettes et une salle de bains rénovée, qui communique directement avec une troisième chambre à coucher. Orientée au nord-est, la pièce est parquetée à larges lattes de chêne ; ses murs sont habillés de lambris d'appui et son plafond est orné d'une rosace. Une porte donne directement dans un premier salon, relié via un second dégagement à deux vastes salles de réception, chacune avec un carrelage noir et blanc, une rosace centrale au plafond, une cheminée en marbre et un papier peint ancien avec diverses scènes de chasse ; l'une est orientée au sud-ouest vers les jardins, l'autre au nord-est. Enfin, une double porte vitrée en bois et verre poli accède à un escalier tournant en pierre que borde une rampe en fer forgé ouvragé, décorée d'une boule en verre aux liserés bleutés.
Le premier étage
Depuis le palier, une triple porte en chêne commande un large corridor avec parquet droit, lambris d'appui en bois clair et deux grandes fenêtres, l'une tournée vers les jardins, l'autre vers la cour principale. L'espace mène à une vaste salle de réception traversante. L'accès se fait par une double porte à grands cadres mis en relief par un tracé foncé, que reprennent les lambris d'appui. Deux grandes cheminées en marbre sont placées aux extrémités de la pièce, dont le parquet à points de Hongrie est en excellent état. Une autre double porte de même facture ouvre sur un large dégagement qui dessert deux chambres avec foyer ouvert en marbre et parquet identique à celui de la grande pièce. Le premier corridor conduit par ailleurs à une bibliothèque ancienne en bois vitrée, installée sur deux pans de mur, aux airs d'ancienne vitrine d'apothicaire. Dans son prolongement, se trouvent enfin quatre chambres à coucher parquetées, chacune avec cheminée en marbre et vue sur les jardins ou la cour intérieure.
Le second étage
Il rassemble six chambres à coucher, desservies par un long couloir traversant et lumineux. Certaines ont des cheminées en marbre et tous les sols sont revêtus de parquets authentiques en chêne. Même si les plafonds sont moins hauts qu'au niveau inférieur, les pièces profitent de confortables volumes.
La première dépendance
Une maison élevée de deux niveaux se dresse perpendiculairement au château. Une glycine court le long de sa façade, animée par de grandes fenêtres et deux portes en bois peintes dans un bleu typique de la région, chacune surmontée d'une imposte en verre. La toiture à deux pans, ponctuée de souches de cheminée, est en tuiles plates de Bourgogne.
Le rez-de-chaussée
Une première porte ouvre sur une grande pièce avec un ancien four à pain et un évier en pierre. Les poutres en chêne surplombent un dallage en pierre. Le niveau comprend trois pièces, à restaurer entièrement. Dans la première salle, un escalier mène à une double porte en bois ouvragée qui conduit au grenier, étendu sur environ 87 m².
La cave
La seconde porte de la dépendance ouvre sur un escalier en pierre, qui dessert quelque 600 m² de caves voûtées, en pierre et terre battue, aménagées à la fois sous le château et sous plusieurs dépendances. S'y trouvent un puits en eau, quelques bouteilles et tonneaux d'origine ainsi qu'une chaudière au fuel, une pompe à chaleur air-eau et une cuve à fuel.
La deuxième dépendance
Bâtie en pierre de taille, elle est élevée de deux niveaux et inclut un garage pour deux voitures. Le bâtiment est fermé par une double porte en bois ajourée d'un claustra et comprend deux pièces à rénover totalement, respectivement de 29 m² et 8 m² environ. Un grenier s'étend au-dessus. La couleur bleue domine sur les menuiseries – persiennes, portes et fenêtres. En outre, la porte d'entrée est surmontée d'une imposte en verre.
L'orangerie - Première partie
Inscrite MH et tout en longueur, elle est orientée au sud et fait face au jardin à la française. Sa façade est rythmée par de multiples fenêtres et portes-fenêtres à petits carreaux, qui diffusent abondamment la lumière naturelle et ajoutent à la clarté de ses pierres blanches. La première partie a été aménagée en habitation. Une pièce fait office de salon avec cheminée à insert, sol en pierre de Bourgogne et poutres apparentes au plafond. La surface approche les 14 m². Un escalier en bois droit conduit au grenier, où une chambre a été installée, d'une surface de 26 m² environ. Non loin du salon, une cuisine équipée et aménagée de quelques espaces de rangement s'étend sur une surface de quelque 10 m². Dans sa continuité, un couloir dessert des toilettes, une salle de douche et deux chambres, de plus de 10 m² chacune. L'ensemble a été totalement rénové et remis au goût du jour et aux standards du confort actuel. Les fenêtres sont à double vitrage.
L'orangerie - Seconde partie
Une immense pièce, d'environ 90 m², avec un dallage en pierre et une importante hauteur sous plafond, servait originellement à abriter les orangers du jardin. Dans son prolongement, se trouve une seconde salle, de quelque 65 m², au sol en pierre de Bourgogne.
Le colombier
Avec sa toiture octogonale en tuiles plates de Bourgogne, l'édifice est également inscrit MH. Il renferme plus de 1 300 boulins en parfait état, signe du prestige des premiers seigneurs du domaine. Une cave voûtée en pierre s'étend sous le bâtiment.
Les anciennes écuries et autres bâtiments agricoles
Une vaste cour rassemble plusieurs édifices à vocation agricole, implantés à l'extérieur de la partie habitable. L'un d'eux, bâti en pierre et ponctué de portes à double vantail de couleur bleue avec une couverture à deux pans, abrite les anciennes écuries, d'une surface d'environ 100 m², ainsi qu'une sellerie, de quelque 45 m². Attenante, une étable d'environ 30 m de long jouxte un petit logis en pierre, qui renferme une ancienne bascule de 1 t, destinée à peser les animaux. Face à cette dernière, un vaste bâtiment tout en longueur renferme une grange, d'environ 144 m², à la charpente en chêne monumentale. Avec ses grandes portes en bois coulissantes, il pourrait être aménagé en théâtre.
Enfin, à l'arrière de la cour, une grange de quelque 170 m², tout en pierre, permet de garer des véhicules ou peut servir à des réceptions. Elle ouvre sur une grande prairie entourée de bois et profite ainsi d'une vue imprenable.
Les écuries
Dans la première partie du domaine, se tient un bâtiment en pierre, tout en longueur, dont la toiture est à deux pans et la façade principale ponctuée de quelques menuiseries en bois de couleur bleue. À l'intérieur, d'anciennes écuries, depuis longtemps inutilisées, atteignent une surface d'environ 100 m².
Le jardin
À l'arrière du château et en contrebas se dresse un jardin à la française et en terrasses, avec de nombreux escaliers et des murets en pierre. Aujourd'hui en herbe et à l'abandon, il est encore marqué par les formes géométriques qui le rythmaient autrefois. Il se compose essentiellement de rangées de buis, attaquées par la pyrale. En outre, deux édicules inscrits MH sont placés dans l'axe du château ; l'un renferme un puits encore équipé d'une ancienne pompe.
Our opinion
Au détour d'un chemin de campagne et d'un temps arrêté, se trouve un joyau caché témoin d'un prestigieux passé. Une propriété à la noble allure, prête à retrouver son éclat d'antan grâce à un acquéreur qui saura reconstituer l'ensemble harmonieux dont elle est formée, incluant un jardin à la française à faire revivre. Des cartes postales et planches photographiques qui donnent à voir le château d'autrefois seront d'une précieuse aide pour une telle entreprise de réhabilitation. L'environnement, calme et bucolique, enveloppe les multiples bâtiments d'une nature foisonnante en les préservant de toute nuisance. Enfin, le domaine est inscrit au titre des monuments historiques, ce qui autorise à déduire du revenu foncier ou global 100 % du montant des travaux afférents aux parties protégées.
Reference 581043
| Land registry surface area | 10 ha 7 a 47 ca |
| Main building surface area | 600 m2 |
| Number of bedrooms | 15 |
| Outbuilding surface area | 500 m2 |
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NB: The above information is not only the result of our visit to the property; it is also based on information provided by the current owner. It is by no means comprehensive or strictly accurate especially where surface areas and construction dates are concerned. We cannot, therefore, be held liable for any misrepresentation.
