Le domaine, d’un seul tenant, s’étend sur environ 7 ha. Il est composé de près et de sections boisées. Trois accès le desservent, l'un d'eux débouchant sur une aire de stationnement pour les véhicules de la clientèle actuelle des lieux, où sont proposés hébergement et restauration. Le château, de style néo-classique, se trouve au sud, tandis que les dépendances et communs, d'aspect plus rustique, sont au nord, ces derniers se faisant face, séparés par une cour close de murs, enherbée, arbustive et arborée. Si le premier fut édifié au 18ᵉ s., les seconds datent du 19ᵉ s. Les façades des divers bâtiments sont majoritairement en moellons ou pierres de taille et enduits, sauf ceux des communs, qui sont à pierre vue ; les baies pour l'essentiel droites ou à arc surbaissé et leurs encadrements en brique ou en pierre de taille ; enfin les toitures, ponctuées de lucarnes, fenêtres de toit et souches de cheminée, sont presque toutes en tuiles plates du pays, ou en ardoises pour trois pans qui couvrent le château, et de formes diverses. Le logis castral, avec ses deux niveaux sous combles, et les trois autres dépendances habitables (anciennement pigeonnier, longère et ferme), chacune élevée d'un étage, ont bénéficié d'une rénovation complète dans les années 2010.

Le château

La demeure, de facture néo-classique, présente un corps de logis dont la façade antérieure est rythmée par des travées régulières, qui s'organisent autour d'un faux avant-corps central à colonnes doriques. Ce dernier est couronné par un fronton triangulaire surmontant une baie entourée de deux niches. Des portraits en médaillon encadrent une frise décorative surplombant l'imposte de la porte d'entrée, en boit peint et vitrée. Les baies sont droites, sauf celles des quatre portes-fenêtres latérales au rez-de-chaussée, à arc en plein cintre. Leur encadrement est sobre, mouluré ou en bossage, ce dernier ornement se retrouvant entre les deux travées latérales, qui encadrent l'avant-corps de chaque côté, et dans les chaînages d'angle. Les fenêtres et portes-fenêtres sont à grands carreaux. La façade postérieure, tournée vers l'ouest, a conservé des éléments d'une époque plus ancienne, dont quatre linteaux à médaillon.
Enfin, le toit est à quatre versants, dont trois sont en ardoises tandis que le dernier est en tuiles de Bourgogne. Ce côté est ponctué par une série de lucarnes capucine dont la partie basse interrompt une frise qui court sur trois côtés du bâtiment. Des souches de cheminée en briques et deux roses des vents coiffent l'édifice.
Le rez-de-chaussée
Passé la porte, se révèle une galerie voûtée qui fait office d'entrée d'allure sobre et moderne, blanche du sol dallé au plafond à caissons. Une volée de piliers à base rectangulaire délimite un espace composé de deux pièces parquetées à lames fines offrant, côté ouest, un accès à la terrasse, où profiter de la vue sur un chêne multiséculaire d'impressionnante envergure. À gauche, un ample dégagement dessert une bibliothèque ainsi qu'une pièce de réception, à l'extrémité sud du niveau, aux abondants décors stuqués et aux nombreuses portes-fenêtres à imposte. Une cheminée en marbre rouge de style Empire occupe le mur intérieur. Dans la partie droite du château se trouve une autre entrée, plus petite, abritant un escalier. Contiguë à cette dernière, une pièce héberge deux toilettes et dessert deux cuisines équipées au sol dallé, dont une professionnelle, ainsi qu'une chaufferie. Au centre, enfin, se trouvent un salon et une salle à manger, au sol dallé et blanc, qui ouvrent par des portes-fenêtres à l'ouest.

L'étage
L'escalier, maçonné et peint, débouche sur un palier distribuant une première chambre, une porte donnant accès aux greniers et une salle de bain indépendante avec toilettes. Dans son prolongement, un ample dégagement dessert une partie aménagée en suite, comprenant trois chambres, une spacieuse salle de séjour, trois toilettes et deux salles d'eau. Ladite pièce de séjour occupe le cœur du niveau et commande deux de ces chambres. La baie centrale en forme de niche donne un caractère scénique au paysage verdoyant qui se dévoile au loin. La dernière chambre de la suite et du niveau, spacieuse et associée à une pièce de douche, est indépendante et très lumineuse.

Les combles
Actuellement dans un état brut, le dernier niveau, sous une charpente apparente dont la hauteur permet de se tenir debout, représente un potentiel d'aménagement important. Éclairé par quatre lucarnes côté est et trois fenêtres de toit côté ouest, il est accessible par un escalier depuis l'étage et subdivisé en trois espaces par des cloisons, dont la surface approche respectivement les 20 m² aux extrémités et les 50 m² au centre.

La dépendance du pigeonnier

Bâtiment de plan carré, de 63 m² environ, coiffé d'une toiture en pavillon en tuiles de Bourgogne, il a bénéficié d'une rénovation intégrale. Au rez-de-chaussée, deux très hautes baies vitrées à l'encadrement de briques ont été aménagées dans le mur, apportant toute la lumière nécessaire aux espaces qui le composent. Il comprend une pièce de séjour, une cuisine ainsi qu'une salle d'eau avec toilettes, toutes carrelées. Un escalier droit en bois mène à l'étage et dessert en chemin une mezzanine parquetée à lames larges qui surplombe discrètement la salle de séjour. Ledit étage, pour sa part, est occupé par deux chambres également parquetées qui jouxtent une salle d'eau avec toilettes.

La dépendance de la longère

Prise entre le pigeonnier et la ferme, elle a également conservé sa toiture en tuiles de Bourgogne, à deux pans. Deux anciennes fénières ont été en partie comblées et transformées en lucarnes jacobines pendantes. La dépendance se développe sur 105 m² environ. Au rez-de-chaussée, tous les sols, hormis celui de l'entrée, sont couverts de tomettes carrées. Le niveau est composé d'une salle de séjour avec cuisine, de deux chambres, de toilettes et d'une salle d'eau avec deux douches. Deux murs de la pièce de vie ont conservé leur état antérieur, en pierres jointoyées, tandis que les poutres et solives du plafond, en bois brut, sont apparentes. À l'étage, enfin, surmonté par des plafonds cathédrale, se trouvent quatre chambres, deux toilettes et une salle d'eau, toutes desservies par un long palier. Des tomettes, carrées ou hexagonales, y couvrent également les sols.

La dépendance de la ferme

La dernière des trois dépendances, en remontant vers le nord, comprend deux sections, surmontées par une toiture à deux pans de tuiles mécaniques plates que ponctuent cinq discrètes lucarnes jacobines. La partie de gauche, contiguë à la longère, abrite notamment l'ancien four à pain. Celle de droite, la plus grande, est occupée par le gîte. L'ensemble couvre quelque 165 m². Deux spacieuses salles de séjour dallées de blanc se partagent l'essentiel du rez-de-chaussée, l'une d'elles intégrant une cuisine équipée tandis que l'autre a conservé une cheminée et des murs à la maçonnerie de pierre apparente qui apportent une certaine rusticité à l'espace. Des portes vitrées et fenêtres côté jardin donnent beaucoup de luminosité à l'ensemble. Une buanderie, une salle d'eau et des toilettes complètent utilement le niveau. À l'étage, enfin, un palier dessert trois chambres, auxquelles s'ajoutent des toilettes et une salle de bain. Des éléments de la charpente y apparaissent au niveau des murs et plafonds mansardés tandis que les sols sont parquetés à lames fines.

Les communs

Bâtis face aux dépendances avec façades sobres à pierre vue, linteaux en bois, encadrements en pierres de taille ou tuiles, et toitures à deux pans de tuiles plates, ils sont composés d'une grange d'environ 190 m² et d'un bâtiment attenant de quelque 50 m², qui a notamment abrité une étable. Les deux constructions, presque alignées et en équerre, sont actuellement à usage de stockage. Dans le prolongement de l'ancienne étable, une ample toiture en auvent à tuiles mécaniques plates permet de stationner trois véhicules à couvert.

Le parc et la cour-jardin

Très vert et bien entretenu dans ses diverses sections, le parc s'étend autour du château et se prolonge du côté ouest du domaine sous la forme de prés, frondaisons et sous-bois, l'ensemble occupant plus de 7 ha. Des palmiers y côtoient des massifs épars ainsi que de multiples résineux et feuillus qui dominent de vastes pelouses.
S'y ajoute la cour-jardin, qui relie les dépendances aux communs et les agrémente par ses petites aires enherbées, fleuries, arbustives et arborées, des massifs fleuris colorant les bordures des divers bâtiments. Rosiers, vigne vierge, glycine et autres grimpantes recouvrent leurs façades ici et là tandis que, juste à droite du château, une galerie d'environ 12 m de long, aux piliers en brique et pierre gagnés par les rosiers, agrémente la transition entre le château et son parc.